CATALOGUE

 

 

L’ensemble du fonds Ivan Wyschnegradsky est déposé à la Fondation Paul Sacher à Bâle (Suisse).

 

N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire sur le catalogue et les partitions :
ivanwyschnegradsky@gmail.com

 

 

NB Les œuvres à plusieurs pianos ont été réparties comme suit :
→ dans la catégorie « Musique de chambre » : œuvres pour 2 pianos, pour 2 pianos et un instrument, pour 3 pianos.
→ dans la catégorie « Ensemble instrumental » : œuvres pour 4 pianos et pour 6 pianos.

 

 

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[9 œuvres]
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Opus 17 Ainsi parlait Zarathoustra (1929-30, été 1936)

Symphonie en système de quarts de ton pour orchestre de quatre pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton (1929-1930, originellement pour orchestre réduit, version perdue, 1ère partie à la Bibliothèque Nationale de France ?? Transcription pour 4 pianos, et rev. des mouvements II et III, été 1936).




précisions

Durée : 23’45

Editeur : la partition pour 4 pianos a été éditée par L’Oiseau Lyre, Monaco.

Création : 25 janvier 1937, à Paris, salle Chopin-Pleyel, par Monique Haas, Ina Marika, Edward Staempfli et Max Vredenburg, sous la direction du compositeur.

 




Opus 23b Premier Fragment symphonique (1934-1967)

Pour quatre pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton (1934 rev. 1953 et 67).

précisions

Durée : 11′

Editeur : Belaïeff, en 1936

Création : 25 janvier 1937, à Paris, salle Chopin-Pleyel, par Monique Haas, Ina Marika, Edward Staempfli et Max Vredenburg, sous la direction du compositeur.

Suivie de nombreuses auditions en France, entre autres le 10 novembre 1945, à Paris, salle Chopin-Pleyel, par Yvette Grimaud, Yvonne Loriod, Pierre Boulez et Serge Nigg ; ainsi qu’en Belgique, au Canada, en Italie, Hollande, Autriche, Allemagne.

 

L’œuvre débute par une courte exposition d’un thème bien rythmé suivie d’un bref interlude qui aboutit à un thème chantant. Ces deux thèmes sont écrits dans une échelle de treize sons (comprenant deux sauts par quarts de ton dans deux endroits différents) avec modulations constantes. Vient un bref retour au rythme initial, puis un interlude de caractère majestueux. Après quoi, sur le rythme initial, revient le thème chantant, mais cette fois en dehors de toute échelle, par intervalles de demi et de quarts de ton (3, 5 et 7 quarts, etc.). Une montée dynamique progressive aboutit à un ff, auquel succède un « Allegro energico » basé sur le thème rythmé.

Retour du thème chantant (sur des accords soutenus). Un bref « Allegro marziale », et l’œuvre se termine par un thème rythmé (dans l’échelle des 13 sons) avec superposition, dans l’aigu, d’accords basés sur le second thème (chantant), également dans l’échelle de treize sons, mais dans d’autres tons que le thème rythmé (le rapport y est toujours d’une quarte augmentée) simultanément les tons de si b et mi, par ex., genre de bi-tonalité quart-de-tonale. José Bruyr (Le Guide du Concert, janvier 1937)

 




Opus 24 Deuxième Fragment symphonique (1937, rev. 1952 et 53)

Pour quatre pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton, plus percussion ad libitum.

précisions

Durée : 13’30

Inédit

Création : 28 novembre 1951, à Paris, par Pierre Boulez, Yvette Grimaud, Claude Helffer et Ina Marika, direction Pierre Chailley.

 




Opus 28 Cosmos (1939-1940, rev. 1945)

Pour quatre pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton.


précisions

Durée : 15’

Editeur : Belaïeff

Création : 10 novembre 1945, à Paris, Salle Chopin-Pleyel, par Yvette Grimaud, Yvonne Loriod, Pierre Boulez et Serge Nigg, sous la direction du compositeur ; suivie de plusieurs auditions en Allemagne, France, Italie, Canada…

 

La partition comporte une très importante “Préface théorique” du compositeur, avec le descriptif des 27 cycles utilisés.

 
J’ai conservé le programme du concert du 10 novembre 1945 au cours duquel, dans une salle Chopin pleine à craquer, étaient données quatre premières auditions d’Ivan Wyschnegradsky – ceci par les soins dévoués d’un quatuor de galopins à peine âgés d’une vingtaine d’années chacun : Yvonne Loriod, Yvette Grimaud, Pierre Boulez et moi-même.
Nous avions passé de longs jours à travailler sous la direction d’un auteur à l’aspect de prophète, visiblement inspiré par le Ciel, et dont les longs bras, battant des croches immuables, se braquaient alternativement sur chacun d’entre nous comme pour dénoncer d’un doigt vengeur ses lignes mélodiques écartelées entre les quatre pianos.
Mais quelle joie de nous trouver comme immergés dans le monde magique des micro-intervalles, aux harmonies irréelles, dans un climat fantasmatique, caverne d’Ali-Baba où scintillaient diamants, escarboucles et autres pierres sonores et précieuses.
La chute a été lourde lorsque, au lendemain du concert, nous avons retrouvé le monde sonore ordinaire, quotidien, un peu prosaîque de notre bonne vieille gamme de 12 notes dont les intervalles chromatiques nous paraissaient côtoyer des trous béants par où tout enchantement avait fui.
(Serge Nigg – janvier 1985 pour le programme du concert du 1er mars 1985, organisé par l’Association Ivan Wyschnegradsky dans la grande salle du Centre Pompidou à Paris)

 




Opus 31 Troisième Fragment symphonique (1947, rev. 1964)

Pour quatre pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton et percussion ad libitum.


précisions

Durée : 12’

Inédit

Création : 7 janvier 1977, à Paris, Maison de la Radio, par Sylvaine Billier, Martine Joste, Jean-François Heisser et Jean Koerner, direction Michel Decoust.

 

La rythmique de Stravinsky, avec la note saccadée des accents du “Sacre du Printemps”, apparaît de façon beaucoup plus distincte dans la première partie de l’oeuvre. Mais elle est bientôt estompée par une mélodie expressive. En plein milieu de la partie centrale et dans le registre aigu surgit une phrase chorale sévère et archaïque à quatre voix dans le système diatonique traditionnel. Elle entre en un conflit fascinant avec le monde moderne des quarts de ton : pluralisme stylistique, comme on ne le retrouve que dans la toute jeune musique. Ces niveaux multiples se condensent finalement pour former des paquets d’accords massifs. Gottfried Eberle (Notice du double-disque vinyle paru aux Editions Block/Berlin)

 




Opus 37 Arc-en-ciel (1956)

Six pianos accordés à distance d’un douzième de ton :
Piano 1, diapason normal. Piano 2, 1/12ème de ton plus haut. Piano 3, 1/6ème de ton plus haut. Piano 4, 1/4 de ton plus haut. Piano 5, 1/6ème de ton plus bas. Piano 6, 1/12ème de ton plus bas.




précisions

Durée : 9’

Inédit

Création : Automne 1988, à Graz (Autriche), Steirischer Herbst, Christian Aigner, Janna Polyzoides, Isabelle Poncet, Elisabeth Schadler, Karl-Heinz Schuh, Rita Solymar, pianos, direction Georg-Friedrich Haas.

 




Opus 38c Quatrième Fragment symphonique (1956)

Pour Ondes Martenot et quatre pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton.


précisions

Durée : 12′

Inédit

Création : 8 janvier 1993, Montréal, salle Pollack, Concert « Hommage à Ivan Wyschnegradsky », avec Pierrette Lepage, Paul Helmer, Marc Couroux, François Couture, pianos, et l’Ensemble d’Ondes de Montréal, direction Bruce Mather.

 




Opus 52a Arc-en-ciel II (1956-58)

Six pianos accordés à distance d’un douzième de ton, œuvre inachevée.


précisions

Inédit

 




Œuvre sans titre (1945 ?)

Quatre pianos accordés à distance d‘un quart de ton et d’un sixième de ton.
Partition reconstituée par Bruce Mather d’après les parties séparées.

précisions

Inédit

 




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Association Ivan Wyschnegradsky - dernière mise à jour 24 mars 2024